Vous revenez de la deuxième manche de Coupe de France, qui s'est déroulée à Pujols. Comment ça s'est passé pour vous et l'équipe ? 
La coupe de France s'est bien passée, même si nous avons été assez déçues d'avoir raté le bon coup. C'est dommage. Elles étaient quinze devant, et aucune de l'équipe n'a pu suivre le mouvement. C'est parti dès le début de la course, mais derrière on a fait une vraie course d'équipe.

 

Cette erreur du début de course est peut-être à cause de la jeunesse de l'effectif ?
C'est vrai qu'on est une équipe très jeune. Aodez Le Fourn est celle qui a le plus d'expérience, et je suis la deuxième plus vieille du groupe alors que je vais seulement fêter mes 23 ans cette année. Et ce n'est que ma deuxième année au sein de la Breizh Ladies. L'an passé j'ai énormément progressé en participant aux manches de Coupe de France, ça a été très formateur.

 

Comment êtes-vous venue au vélo ? 
J'ai commencé le cyclisme il n'y a pas si longtemps que ça, j'étais en junior deuxième année. À la base j'avais des problèmes de dos, et pour les corriger il fallait que je fasse du sport. J'ai eu le choix entre la natation et le vélo, mais je n'ai pas mis beaucoup de temps à choisir vers quel sport je voulais me diriger (rires) !

 

Le cyclisme est une histoire de famille chez les Le Huitouze…
Oui, mon père (Dominique ndlr) me donne beaucoup de conseils, il est présent sur presque toutes mes courses, c'est forcément un bel atout. C'est un exemple pour moi. Mon oncle est également très présent, et je vais tout le temps rouler avec mon frère (Julien, licencié au Hennebont Cyclisme ndlr). D'ailleurs j'habite avec lui à Vannes.

 

Comment vous sentez-vous au sein de l'équipe de la Breizh Ladies ?
On est une bande de copines ! On est toujours là les unes pour les autres, on se motive toutes ensemble… Cécilia Le Bris marche bien cette saison, on n'hésitera jamais à nous sacrifier pour elle… C'est sûr, l'esprit d'équipe on l'a. Il faut juste qu'on progresse tactiquement.

 

La saison est bien lancée déjà, quels sont vos objectifs ? 
Cette saison j'espère faire des progrès, encore. J'aimerais être présente sur des épreuves de la Coupe de France. Je fais de la piste également, que je prépare un peu moins sérieusement que la route, mais j'adore cette discipline. Je participe à toutes les compétitions en Bretagne et aux championnats régionaux. Je pense que je ne pourrai jamais arrêter la piste. Tant que je ferai du vélo, je concilierai les deux, route et piste !

 

Vous vous voyez continuer encore longtemps cette discipline ?
J'ai commencé assez tard le vélo, alors je ne me vois pas arrêter avant longtemps. Mais mes études (licence en relations humaines) se terminent en septembre, alors je ne sais pas encore ce que je ferai l'année prochaine. Si ça se trouve je vais devoir déménager dans une grande ville, là où sont les grandes entreprises… On verra bien.
  

Mathilde L'Azou
 

Interview parue dans La Bretagne Cycliste, Abonnez-vous en ligne !