Quel est ton parcours au VC Plélanais ?

Ma première licence date de 1987, en pré-licencié. Je suis resté coureur au club jusqu’en 2002-2003. J’avais 21 ans. J’ai arrêté la compétition, je suis passé de l’autre côté de la barrière et je suis devenu dirigeant. Pendant dix ans, j’étais éducateur de l’école de cyclisme. Dans le même temps, je suis rentré dans le bureau, puis je suis devenu vice-président et pendant huit ans, président. J’ai laissé ma place de président du VCP en cette
fin d’année car on ne peut pas tout faire correctement.

Pourquoi avoir postulé au poste de président ?

Je suis dans le bureau du Comité départemental depuis deux mandats de quatre ans. Au premier mandat, j’étais à la commission route et depuis quatre ans, j’étais aussi vice-président. Le vélo c’est une partie de ma vie, alors je me suis présenté.

Comment s’est passée l’Assemblée générale en ces temps d’état d’urgence sanitaire ?

Contrairement aux autres départements, nous avons d’abord été contraints par le
couvre-feu avant le confinement qui est arrivé une semaine avant la date prévue, le
6 novembre. J’ai proposé de la reporter au 13 novembre le temps de bien organiser
l’assemblée en visioconférence. Pour le vote, nous avons utilisé balotilo pour le vote sécurisé et anonyme. Ça marche très bien. Nous avons aussi bénéficié de l’aide d’un spécialiste qui maîtrisait l’application.

Quels sont tes projets pour le Comité ?

Je pense qu’il ne faut pas se disperser et rester concentré sur trois-quatre points. Le plus gros sujet c’est de pérenniser l’emploi d’Aurélien Vauléon, notre Conseiller technique départemental dans un contexte de diminution des subventions. Son poste est très important pour nos jeunes. Ma deuxième priorité est de recapitaliser les finances du comité.
Nous sommes toujours sur le fil du rasoir et nous n’avons pas un an d’avance. La
recherche de partenaires privés sera une des clés pour y arriver. Nous devons aussi renouer un lien avec le VTT et le BMX, je me rendrai aux compétitions. Pour mettre en place le « Savoir rouler », nous devrons accompagner les clubs qui le souhaiteront dans cette démarche nouvelle et citoyenne qui peut attirer des jeunes intéressés par notre sport.

Comment vois-tu le rôle des sélections départementales ?

J’ai envie de soutenir les coureurs et les clubs. Je souhaite que le CD emmène les coureurs des « petits » clubs sur des grandes courses pour qu’ils les gardent le plus longtemps possible. Mais c’est compliqué de se projeter dans l’avenir en ce moment. Pour le calendrier des courses, tout dépendra de la situation sanitaire.

Article paru dans la Bretagne Cycliste n°1660