Didier Marchand a été réélu Président du Comité de Bretagne, samedi dernier, à l’occasion de l’Assemblée Générale qui a dû se tenir en visioconférence, crise sanitaire oblige. Il revient sur cette journée et son contexte particulier.
Que représente cette réélection ?
Didier Marchand : Si on se présente, c’est qu’on a des projets. Nous avons déjà des projets en cours, comme le vélodrome de Loudéac. Les élus de Loudéac Communauté m’ont d’ailleurs envoyé un message, preuve du lien qui s’est construit avec eux. C’est une continuité de l’engagement mais être élu n’est pas une fin en soi. Nous allons travailler avec les Comités Départementaux. Le Comité Régional, c’est l’ensemble des licenciés de Bretagne qui veulent travailler avec le Comité.
Pourquoi ouvrir maintenant le Bureau exécutif au Comités Départementaux ?
J’avais créé il y a quatre ans une commission des Comités Départementaux, il faut faire des essais. Mais le fait que les Comités Départementaux soient présents au Bureau exécutif est une bonne chose, j’ai senti leur volonté d’y être présents. Nous allons travailler en harmonie avec leurs besoins, ce sera peut-être plus interactif. Mais je n’ai jamais été en décalage avec la base. Avant d’être Président du Comité Régional, j’ai été Président du Comité d’Ille-et-Vilaine.
Es-tu satisfait du déroulement de l’Assemblée générale ?
Les salariés du Comité de Bretagne l’ont bien organisée grâce à un boulot énorme. L’AG s’est bien passée techniquement. Mais c’est vrai que ça ne vaut pas une Assemblée générale de visu. Discuter avec les gens, c’est la base même d’une association. Quand on fait un discours devant une caméra, on ne sent pas les réactions des gens, c’est presque perturbant. Il manque le bruit. Et par exemple, on ne peut pas remercier chaleureusement un dirigeant comme Gilbert Mouëllic.
Et le vote électronique ?
J’ai eu beaucoup de retours pour me dire que c’était très bien organisé. Il faut reconnaître que c’est rapide, on a les résultats tout de suite. Un des effets de la visioconférence c’est d’avoir eu plus de clubs à participer qu’en présentiel. Il n’y a, par exemple, pas de temps passé sur la route.
Le Championnat de Bretagne de cyclo-cross pourra-t-il avoir lieu ?
Il est prévu le 14 février, on croise les doigts mais les informations de l’épidémie font un peu peur. J’ai écrit au quatre Préfets de Bretagne pour connaître leur position sur les organisations. Un seul m’a répondu pour me dire qu’ils suivront les décisions gouvernementales.